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La peur, une invention de l’esprit : « La plus grande partie de la douleur humaine est inutile. Elle est auto-créée tant que l’esprit invisible dirige votre vie. » ~ Eckhart Tolle

Pendant longtemps, la peur a dicté mes choix. Elle m’a figée dans des situations toxiques, m’empêchant de vivre pleinement. Ce n’est qu’avec la pratique de la pleine conscience que j’ai commencé à l’identifier, à l’observer… et à l’apprivoiser.

 

Faire face à la peur autrement

Faire face à la peur ne signifie pas sauter d’un avion ou toucher une tarentule. Cela a été, pour moi, le fait de m’asseoir en méditation, de regarder mes peurs surgir dans mon esprit, et de choisir de ne pas les laisser envahir ma vie.
J’ai appris à observer leurs manifestations physiques — ce nœud au ventre, cette tension dans la poitrine — et à rester présente, sans fuir, sans réagir.

Quand la peur nourrit des comportements compulsifs

La peur ne se présente pas toujours sous forme de panique. Souvent, elle se cache derrière des comportements répétitifs :

  • Les achats compulsifs : Je pensais qu’une nouvelle paire de chaussures me rendrait plus belle, plus acceptée. Mais derrière chaque achat se cachait ma peur de ne pas être « assez ».
  • La nourriture comme refuge : Quand l’approbation attendue n’arrivait pas, je me tournais vers le réfrigérateur. La glace et les biscuits comblaient temporairement le vide que la peur avait creusé.
  • La télévision comme échappatoire : Plutôt que d’écouter mes pensées douloureuses, je me plongeais dans des émissions pour les étouffer.
  • Internet comme pansement : Après avoir épuisé mes autres refuges, je cherchais sur les réseaux une validation extérieure, guettant des likes et des messages pour apaiser mon insécurité.
  • En réalité, tout ce cycle partait d’une simple comparaison avec les autres.

La prise de conscience

J’ai compris que ma souffrance n’était pas causée par la réalité, mais par les histoires que je créais dans mon esprit. Ces scénarios imaginaires — « je ne suis pas assez », « les autres sont mieux que moi » — me volaient ma sérénité.

Beaucoup vivent ce même mécanisme sans jamais en prendre conscience. Mais il est possible de reprendre le contrôle, à travers la méditation et la pleine conscience.

Trois étapes pour désamorcer la peur

  • Prendre sa responsabilité
    Nous ne pouvons pas empêcher nos pensées de surgir, mais nous pouvons choisir ce que nous en faisons. Reconnaître cette responsabilité est la première étape vers la liberté intérieure.
  • Observer sans réagir
    Quand une peur apparaît, arrêtez-vous. Respirez profondément. Ressentez le sol sous vos pieds, la texture de vos vêtements, les sons autour de vous. Ce retour au présent coupe le fil des histoires mentales.
  • Laisser passer
    En répétant cet exercice, l’intensité de la peur diminue. Elle finit par s’atténuer, laissant la place à un espace plus calme et plus clair.

La pratique avant la perfection

Ces exercices ne sont pas magiques. Il y aura des rechutes, des moments où l’on cède encore à ses réflexes. Mais chaque prise de conscience est une victoire. Avec la pratique, les comportements se transforment et la peur perd de son pouvoir.

Le vrai bénéfice

L’objectif n’est pas de faire des choses extraordinaires ou de braver des peurs extrêmes. C’est simplement de cesser d’alimenter les histoires dans notre tête. En apprenant à observer nos pensées au lieu de les croire, nous reprenons le contrôle de notre esprit — et donc de notre vie.

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